Reliure de création. 2012. Tête du livre richement ornée : couvrure plein chagrin, tranche de tête peinte, tranchefile sur chapiteau brodée main, faux nerfs ornés, décors à la feuille d’or et pièce en mosaïque de cuir rouge, charnière chagrin, contreplat et garde en papier marbré de Claire Guillot.
Queue du livre quasiment brute, sans couvrure et pauvre en matériaux. Le décor de la tête est «imité» dans la continuité des dorures, réalisé en dessin et en incision sur le goudron. Le corps d’ouvrage est cependant partagé par ces deux couvrures bien différentes. L’âme, le contenu est le même pour ces deux contenants séparés par leurs apparences.
Queue du livre quasiment brute, sans couvrure et pauvre en matériaux. Le décor de la tête est «imité» dans la continuité des dorures, réalisé en dessin et en incision sur le goudron. Le corps d’ouvrage est cependant partagé par ces deux couvrures bien différentes. L’âme, le contenu est le même pour ces deux contenants séparés par leurs apparences.
Le choix du décor: La Tour Eiffel, symbole de Paris. Bien qu’elle n’existait pas encore à l’époque où se déroulent les destins des Misérables, elle a été choisie pour son aspect symbolique. Cette tour ne pourrait tenir debout sans sa base qui supporte tout le poids. La base est plus large et plus conséquente que le sommet, plus nombreux sont ceux qui se trouvent en bas. D’en bas, on rêve d’atteindre le sommet pour avoir une plus belle vue et pour voir plus loin.Les trois parties de la Tour Eiffel sont représentées selon trois décors, trois échelles plus ou moins «riches». La partie supérieure est une pièce de cuir mosaïquée avec dorure à la feuille d’or. La partie centrale est une incrustation d’une chute de papier marbré. La partie inférieure est creusée, incisée, découvrant le carton du plat.